Le destin qui n'est pas fruit du hasard
M'a construit dans un ventre d'automne,
Succédant à une vie partie sans cri égard
Qui n'aurait pas dû être la mienne
La fatalité glacée qui coule dans mes veines,
Me remplit d'un futur gravé
A tout jamais, avant même qu'il vienne,
Et déverse en moi un soleil de tonnerre chargé
Les jours et les heures fondent dans la neige,
Me rapprochant chaque seconde de ce que je sais,
Et laisse le doute qui a construit tant d'années
Se faire broyer dans l'évidence du florilège
Ma lumière qui n'est pas encore mienne,
Me parle depuis longtemps un langage connu,
Le verbe jaillissant du fond de sa persienne
Me perce le sang d'une lame soutenue.
(Poème antérieur au poème "la lumière")
M'a construit dans un ventre d'automne,
Succédant à une vie partie sans cri égard
Qui n'aurait pas dû être la mienne
La fatalité glacée qui coule dans mes veines,
Me remplit d'un futur gravé
A tout jamais, avant même qu'il vienne,
Et déverse en moi un soleil de tonnerre chargé
Les jours et les heures fondent dans la neige,
Me rapprochant chaque seconde de ce que je sais,
Et laisse le doute qui a construit tant d'années
Se faire broyer dans l'évidence du florilège
Ma lumière qui n'est pas encore mienne,
Me parle depuis longtemps un langage connu,
Le verbe jaillissant du fond de sa persienne
Me perce le sang d'une lame soutenue.
(Poème antérieur au poème "la lumière")